Comment je suis rentré en fac d'Histoire avec un bac S mention très bien. Partie I

Bonjour à tous. Comme je vous l'avais promis, je vais vous compter la genèse de mon histoire, Et comme toute genèse, cela débute ainsi...
Au commencement, il y a avait un élève de Terminale S ayant de très bons résultats dans toutes les matières (même en sport). Seulement, ce jeune homme beau comme un Dieu (c'est la genèse, j'ai le droit d'inventer un peu aussi) avait des aspirations professionnelles quelque peu éloignées de sa filière : rien que l'idée de faire un métier ayant trait à la science jusqu'à la fin de ses jours lui donnait envie de se balancer par la fenêtre car, comme trois quarts de ceux qui prennent S au lycée, c'est parce qu'il ne savait pas encore quoi faire de sa triste vie auparavant. Non, ce que ce jeune dynamique voulait faire, c'était être journaliste dans le sport ou le cinéma. Et il était clair que la meilleure façon d'y arriver, c'était d'entrer dans le prestigieux Institut d'Etudes Politiques plus connu sous le nom de Sciences Po.
Ceci annoncé à ses professeurs de Sciences de l'Ingénieur qui tout d'un coup ont trouvé son cas beaucoup moins intéressant, il lui fallait tout de même passer son BAC. Cela fut fait et, à sa grande surprise, il eut le droit à la mention Très Bien bien qu'ayant totalement raté les maths dans son esprit (il a tout de même eu 13 au final).
Mais passons des étapes pour se retrouver à Rennes,jeudi 3 juillet, pour le concours commun des Sciences Po de province. A son grand désespoir, plus d'une dizaine de milliers de personnes se présentent pour au bout du compte seulement 1 200 places. Ce concours est suivi de près par celui de Bordeaux le samedi suivant où, là encore, beaucoup de monde est présent pour 200 places. A la fin du mois de juillet arrivent les résultats : il finit 2792e au concours commun (performance honorable mais ô combien insuffisante) et il n'est pas admis à Bordeaux. Certes, un infime espoir subsiste car il lui reste à passer Paris mais autant espérer le retour de JC (et je ne vous parle pas de Jacques Chirac)...
Il faut donc qu'il se rende à l'évidence : il doit aller à l'Université (cette phrase est souvent suivi d'un passage écrit par Corneille : « Ô rage ! Ô désespoir ! Etc... ». Enfin vous connaissez la suite). Et quitte à aller à la fac, autant faire quelque chose qui lui plaît : ce sera donc l'Histoire, Encore faut-il survivre à l'inscription...

P,S : je vous promets d'arrêter de parler de moi à la troisième personne par la suite.

Fin de la première partie

Pensée du jour : « Si on avait pas perdu un quart d'heure, on serait arrivé un quart d'heure avant. »
Johnny Hallyday lors de l'arrivée d'une étape du Dakar